Les gueux au paradis
15.12.63 14.01.64

Les gueux au paradis

  • Une pièce de

    Gaston-Marie Martens

  • Version française

    André Obey

  • Mise en scène

    Jean Faucher

L

es gueux au paradis, c’est une farce, une farce née en Flandre de père Flamand, écrite en Flamand pour des Flamands, mais qui, dès sa naissance, a connu un tel succès de sympathie et de rire qu’elle a été naturalisée Parisienne et adoptée sans délai par le public si gâté de la Ville-Lumière.

Martens désigne lui-même son principal personnage comme un « gros charcutier flamand » : c’est dire que la pièce a été conçue dans un esprit réaliste, optimiste, de bonne santé et de robuste appétit. S’il y a des gueux ici, ce ne sont pas des gueux lamentables : ils font leurs trois repas par jour… au moins, sans compter les gobelets ! Ils sont gueux par leur propre volonté, parce qu’ils ne veulent pas accepter les coutumes bourgeoises du bon ton, du langage « comme il faut », et de la petite vanité : ils veulent vivre à la bonne franquette et surtout, oui surtout, ils veulent conter et faire des blagues sans aucune retenue.

Boule le charcutier et son compère Rietje n’ont droit au titre de gueux qu’en raison de leur simplicité et de leur naïveté : ils n’existent que pour le plaisir de vivre. Mais, justement, ce n’est plus de vivre qu’il est question dans la comédie de Martens, car nos deux compagnons, passant de vie à trépas, justement le jour du défilé de la Saint-Nicolas, ont à subir des circonstances où toute leur rouerie ne sera pas de trop : un jugement en bonne forme à l’entrée du Paradis…

Ceux qui voudront faire la connaissance de saint Pierre, tel que le voient les gais Flamands, et de beaucoup d’autres saints campés selon l’image des Flandres, pourront les rencontrer au Théâtre Stella dans l’exercice de leurs fonctions, fort occupés à mettre Boule et Rietje dans leurs petits souliers pour la joie des assistants. Quant à la fin, on ne peut pas la dire, mais elle est dans le ton du commencement.

* Les gueux au paradis a été réée le 1er février 1945 au Studio des Champs-Élysées. Reprise le 30 octobre 1950 au Théâtre de la Porte Saint-Martin à Paris. À Montréal, par Le Théâtre du Rideau Vert, au Stella, le 15 décembre 1963.

 

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Mise en Scène

  • Jean
    Faucher

Distribution

  • Michèle
    Aubray
  • C Roland Lachance
    Andrée
    Boucher
  • C Gaby
    Marcel
    Cabay
  • C Gaby (Gabriel Desmarais)
    André
    Cailloux
  • Yvon
    Deschamps
  • C Daniel Kieffer
    Gaétan
    Labrèche
  • Suzanne
    Langlois
  • C Antoine Désilets
    Yvon
    Leroux
  • Elizabeth
    LeSieur
  • C Jac-Guy
    Aimé
    Major
  • C Archives Canal Vie
    André
    Montmorency
  • Michel
    Paré
  • Jocelyne
    Phisel
  • Jean-F.
    Robitaille
  • Raymond
    Royer
  • Yannick
    Woolley
  • Une pièce de

    Gaston-Marie Martens

  • Version française

    André Obey

  • Mise en scène

    Jean Faucher

  • Concepteurs

    Décors ARAS, exécutés par VILLEMUR Costumes FRANÇOIS BARBEAU, assisté de LYDIA RANDOLPH Musique CLAUDE ARRIEU Chansons ANDRÉ OBEY, MAURICE FOMBEURE, CLAUDE ROY Arrangements musicaux et trame sonore GEORGES SAVARIA Accessoires GWEN KEATLEY

  • Photos de production

    © Edouard Rémy