Barouf à Chioggia
29.10.71 04.12.71

Barouf à Chioggia

  • Une pièce de

    Carlo Goldoni

  • Texte français

    Michel Arnaud

  • Mise en scène

    Giovanni Poli

E

clatante de vie et de santé, pétillante d’esprit, c’est toute la vie des plus beaux jours de la Venise des Doges, sa patrie, que Goldoni a su insuffler aux personnages de son œuvre. Grâce à l’auteur, tous les ressorts de la commedia dell’arte se dérouleront à un rythme fou sur la scène du Rideau Vert.

La commedia dell’arte est un genre qui, sous des dehors de facilité, exige des interprètes une extraordinaire maîtrise de leur art. C’est un genre qui demande aussi une imagination débordante et le Rideau Vert est heureux d’avoir l’honneur d’accueillir le grand maître vénitien de cet art, Giovanni Poli, afin d’assurer la mise en scène de ce spectacle où défile toute la truculence de l’Italie méridionale. Si le Rideau Vert a choisi de présenter un auteur vénitien et un metteur en scène dont la troupe, L’Avogaria, est une des gloires de la Venise actuelle, c’est qu’il veut faire sa part dans la grande campagne mondiale destinée à sauver les trésors artistiques et culturels de cette merveilleuse cité menacée par la crue inexorable des eaux.

Mais pourquoi tout ce Barouf ?

Mais oui, comment tout cela a-t-il commencé ? Et qui sont tous ces gens ?

D’abord, il y a la famille du patron Toni : sa femme, Donna Pasqua; sa fille, Lucietta et son fils, le beau Beppe, parti aider son père à faire la pêche. Et puis il y a la famille du patron Fortunato: sa femme, Donna Libera; ses deux belles-soeurs, Orsetta, l’aînée et la petite coquine de Checcha. Et il y a le patron Vicenzo. Et Tita-Nane, qui vient prêter main-forte aux pêcheurs. Mais, pourquoi les appelle-t-on les patrons ? Parce qu’ils portent la culotte et font trembler leurs femmes ? Oh, que non ! Tout simplement parce qu’ils sont propriétaires de barques de pêche et, à Chioggia, à l’époque, cela vaut autant que n’importe quelle entreprise moderne.

Et que s’est-il donc passé pour que toutes ces braves gens s’injurient de la sorte ? Sachez d’abord qu’Orsetta attend que le beau Beppe la demande en mariage au retour de la pêche. Et Lucietta, elle, est la promise de Tita-Nane. Que reste-t-il alors, pour cette coquine de Checcha qui est si pressée de se marier ? Mais, Toffolo, voyons, Toffolo, le bâtelier qui héritera bientôt d’un joli petit commerce. Alors, tout va pour le mieux ? Disons que tout allait pour le mieux jusqu’au moment où Lucietta s’est avisée d’échanger quelques plaisanteries avec Toffolo. Avouez qu’elle exagère, elle qui a déjà Tita-Nane. Qu’auriez-vous fait, à la place de Checcha. Exactement la même chose …

Et maintenant, Tita-Nane ne veut plus épouser Lucietta. Beppe boude Orsetta, parce que sa famille a insulté Lucietta et, de surcroît, il veut rompre les os de Toffolo qui a fait la cour à  Lucietta, du moins c’est ce que dit Checcha. Toffolo veut donc le faire arrêter et Beppe doit se cacher. Il faudrait un greffier bien habile, un greffier à la Goldoni, pour démêler tout ce barouf !

 

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Mise en Scène

  • Giovanni
    Poli

Distribution

  • Marc
    Briand
  • Georges
    Carrère
  • Marthe
    Choquette
  • Victor
    Désy
  • Ronald
    France
  • Hubert
    Gagnon
  • Marc
    Hébert
  • Guy
    Hoffmann
  • Mirielle
    Lachance
  • C Bérubé Geoffroy Communications
    Jean-Denis
    Leduc
  • Françoise
    Lemieux
  • Jean-Marie
    Lemieux
  • C Pascal Witdouk
    Jean-Marie
    Moncelet
  • C Daniel Kieffer
    Jean
    Perraud
  • Arlette
    Sanders
  • C André Panneton
    Lénie
    Scoffié
  • C Marc-André Beaudin
    Jacques
    Thisdale
  • Léo
    Vanasse
  • Une pièce de

    Carlo Goldoni

  • Texte français

    Michel Arnaud

  • Mise en scène

    Giovanni Poli

  • Concepteurs

    Décors ROBERT PRÉVOST Costumes FRANÇOIS BARBEAU Trame sonore ADRIEN GODDU, CLAUDE DUFRESNE Accessoires MIRYAM NAGY, MARIA KOLODZIEJ, BERNARD COURNOYER Chapeaux et coiffes JULIENNE ARAS Coiffures JEAN YVES

  • Graphisme de l'affiche

    © Gérald Zahnd

  • Photos de production

    © Guy Dubois, © Daniel Kieffer