La Nuit du 16 janvier
08.03.89 08.04.89

La Nuit du 16 janvier

  • Une pièce de

    Ayn Rand

  • Traduction

    Luis de Cespedes

  • Mise en scène

    Danièle J. Suissa

I

nnocence, culpabilité ? Le public décide ! La Nuit du 16 janvier, alors que rien ne le laisse présager, Bjorn Faulkner trouve la mort. Suicide ou meurtre? Le suspense commence, le procès s’engage, l’enquête avance et fouille dans les sentiments des proches de la victime.

Bjorn Faulkner, magnat de l’industrie à la tête d’un vaste empire financier, définissait, pour ses collaborateurs et ses intimes, la réussite sous toutes ses formes. Pour sa secrétaire, c’était un héros au service duquel on devait se soumettre âme et …corps. Pour sa jeune et riche épouse, c’était une force de la nature qu’il fallait mater. Pour son beau-père, c’était un géant certes, mais avec un défaut dans la cuirasse, là où le bât allait blesser…

Dans le box des accusés, Karen André, la secrétaire, doit répondre du meurtre de son patron et amant. La cour, le jury, le public ne perdent pas une bribe des dépositions, car chacune ouvre des pistes balayant celles que l’on croyait sûres. Les opinions se font et se défont au fil des témoignages. Innocente ou coupable ? Péripéties, rebondissements, coups de théâtre viennent chaque fois déstabiliser les certitudes. C’est un jury formé parmi les spectateurs qui, à l’issue du procès, doit prononcer le verdict. Selon la décision qu’il émet, la pièce ménage deux fins différentes.

L’estime de soi est la plus admirable qualité de l’homme.

Cette œuvre, dépeignant l’ascension et le déclin d’un homme au-dessus de tout soupçon, porte en filigrane le regard incisif de l’auteure sur la force et la faiblesse de l’être humain. C’est en effet la relation de l’homme avec son existence, sa capacité de négocier avec son destin, qui est le moteur de cette pièce. C’est, ultimement, un appel à l’indépendance, adversaire de la conformité.

Présentée sur Broadway en 1935, cette œuvre a provoqué dès sa création un contagieux engouement, non seulement en raison de l’intrigue qui est rondement menée, mais surtout en raison du pouvoir de décision accordé au public. La Nuit du 16 janvier fait le procès de l’homme, ausculte les mobiles qui le tiennent en vie,  tout en observant l’appareil judiciaire et en radiographiant la fragilité du témoignage humain et des ressorts qui le tendent.

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L’action se déroule dans une salle d’audience de New York.

** Cette pièce est présentée avec l’accord de Curtis Brown, Ltd., au nom de la succession d’Ayn Rand, Copyright 1963 par Ayn Rand. Copyright (c) 1961, 1968 par Ayn Rand.

Mise en Scène

  • Danièle
    J. Suissa

Distribution

  • C Martin Laprise
    Marie
    Tifo
  • Serge
    Bossac
  • Dominique
    Briand
  • C Simon Normand
    Eric
    Cabana
  • Georges
    Carrère
  • C Guy Dubois
    François
    Cartier
  • C Josée Chaboillez
    Josée
    Chaboillez
  • Liliane
    Clune
  • C Josée Lambert
    Pierre
    Curzi
  • Gérard
    Delmas
  • Claude
    Gai
  • C Karine Lévesque
    Jean
    L'Italien
  • C Archives Canal Vie
    André
    Montmorency
  • C Louise Leblanc
    Gérard
    Poirier
  • C Monic Richard
    Janine
    Sutto
  • Serge
    Turgeon
  • Une pièce de

    Ayn Rand

  • Traduction

    Luis de Cespedes

  • Mise en scène

    Danièle J. Suissa

  • Assistance à la mise en scène

    Sylvie Querton

  • Concepteurs

    Décors CLAUDE GIRARD Costumes FRANÇOIS BARBEAU Éclairages PIERRE MIGNOT Accessoires PASCALE CHARBONNEAU Perruques DONNA GLIDDON Coiffures RÉJEAN GODERRE Maquillages JACQUES LAFLEUR

  • Graphisme de l'affiche

    Gérald Zahnd

  • Photos de production

    © Guy Dubois